Dans notre logique d’accélération, notre société se partage entre l’obsolescence urbaine et le patrimoine. Ces deux notions ne forment qu’une seule et même machine, un même processus. Celle-ci appartient à une logique de déclaration. Lorsque pour le patrimoine l’acte est prononcé et déclaré, pour l’obsolescence urbaine l’idée est implicite, elle n’est jamais nommée comme telle.
Cette machine est à la fois une conséquence et une réponse à l’accélération moderne de nos sociétés dites « développées ». Cette accélération nous empêche de nous approprier le temps de nos expériences, produisant ainsi une perte de liens vis-à -vis de notre environnement. Nous sommes confrontés à un détachement de notre milieu de vie, accentué par l’accélération technique.
Cela crée un milieu technicisé produisant du non-sens qui semble incapable de dialoguer avec le ce qui nous entoure. Il engendre, pour l’homme, une fascination pour la ville parfaite.